L'  Ouvroir de Peinture Potentielle est un groupe de réflexion et de travail se réunissant mensuellement à Paris.
Il se propose d'étudier et d'élaborer ce qu'il nomme des contraintes.

Ces contraintes s'appliquent pratiquement ou théoriquement au "pein" dont elles mettent les potentialités "à la puissance". Il offre ainsi aux praticiens nécessiteux le loisir de réaliser à leur profit les Œuvres dont ces dites contraintes sont prégnantes.

Pour leur part, les membres de l'Ouvroir (lequel ne crée pas d'oeuvres) réalisent soit des prototypes permettant d'expérimenter, soit des démonstrations de faisabilité sans ambitions artistiques, ce qui ne les empêche nullement de mettre de la potentialité dans leurs oeuvres personnelles, s'ils le désirent.


Du potentiel dans l'art
Tristan Bastit, Jacques Carelman, Jean Dewasne, Thieri Foulc, Aline Gagnaire, François Le Lionnais, Olivier O. Olivier, Guillaume Pô, Brian Reffin Smith, Jack Vanarsky.

Un important ouvrage retraçant plus de 20 ans de travaux de l'ouvroir.

Le site de l' Oupeinpo par T.B lui-même


Tristan Bastit participe activement aux travaux et aux manifestation de l'Ouvroir depuis 1984.

Comme tel, "il n'œuvre pas aux œuvres mais aux méthodes, dispositifs, manipulations, structures, contraintes formelles" de leur création. Son intérêt s'y est généreusement porté sur les systèmes, leurs rôles, leurs propriétés heuristiques et surtout leurs systèmes de relations.

S'en suivent des explorations dans les systèmes :

Également praticien de l'outil informatique, il y met au point l'exploitation des potentialités :

"Dès 1991, mon premier Mac me fut livré avec Hyper Card, premier logiciel hypertexte aujourd'hui si commun. Je fus immédiatement frappé d'y voir l'exacte architecture de ce que Raymond Queneau évoquait dans "Une histoire à votre façon".

Mes balbutiements d'infographeur se firent alors avec ce logiciel pour reprendre en dessin cette architecture et faire un "tableau à votre façon". Ainsi un clic de souris faisait apparaître ou disparaître le chat, le bouquet, la noire etc. l'intérêt était aussi que le dessin reste ouvert à l'infini et que quiconque puisse y apporter de nouvelles variantes.

La rapidité d'évolution des logiciels de dessin et de l'hypertexte Internet a fait abandonner ce projet qui devenait archétypique d'une banalité aussi commerciale que confondante."

Tristan bastit


Plus récentes, des déconstructions pratiques du bricolage pictural l'ammène aux contraintes: